A partir de 1895 l’oblitération au départ d’Athènes évolue. Le traditionnel « ΑΘΗΝΑΙ«  reçoit en amont et en aval un chiffre en alphabet Arabe, de 1 à 9. L’ajout de cette numérotation à pour but d’utiliser les cachets dans toutes les activités des bureaux. Si le système est rapidement abandonné (aux environs de 1900) il donne lieu à une chasse au trésor.

En effet, malgré les consignes, de nombreux plis ont voyagé avec un numéro qui n’aurait pas du être utilisé… Maladresse ou négligence, après cette tentative les cachets vont se diversifier en Grèce et les marques postales se multiplier.

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Sortie la même année la première série des Jeux Olympiques est donc la plus concernée. Voici un tableau qui donne une indication sur la rareté de chaque variété de ces oblitérations apposé sur la première série olympique :

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1 λ

A

A

B

C

C

B

C

C

D

2 λ

A

A

B

C

C

B

C

C

D

5 λ

A

A

B

C

C

C

C

C

D

10 λ

A

A

A

C

C

C

C

C

D

20 λ

A

A

A

A

B

B

A

C

D

25 λ

A

A

A

B

B

B

A

C

D

40 λ

A

A

A

A

B

B

A

C

D

60 λ

A

A

A

A

B

B

A

C

D

1 Δ

A

A

A

A

B

B

A

B

D

2 Δ

A

B

A

A

C

C

A

A

D

5 Δ

A

B

A

C

C

C

B

A

D

10 Δ

B

B

A

C

C

C

B

A

D

A = Commune B = Peu commune C = Rare D = Très rare source : Hellas 2016 A.Karamitsos

Si l’intérêt du collectionneur se porte principalement sur la première série Olympique, qui était en vente durant la période, la totalité des timbres passés par le bureau d’Athènes sur la période d’utilisation portent ce chiffrement.

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Les références actuelles établissent un usage de 1895 à 1900. Il existe un nombre relatif de « Flying Mercure» émis à partir de 1901 ayant une oblitération chiffrée. Cela peu s’entendre comme un manque de réactivité dans le retrait des tampons ou des oublies. Mais pourtant voici un timbre de la deuxième série Olympique de Grèce émise en… 1906 !

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