Si le philatéliste Grec rencontrera les fameux chiffres de contrôles sur les « Tête d’Hermès » (un exemple plutôt abimé ci-dessous), il aura la surprise au détour de l’année 1988 de retrouver ce chiffrement.

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En 1988, effectivement, ces chiffres réapparaissent. L’intérêt de cette chasse au trésor c’est que seulement certains timbres portent ce marquage ! De plus, ces timbres sont très aisés à amasser avec des tirages de l’ordre de plusieurs millions avec par exemple le « 60 drachmes » imprimé à 29 millions d’exemplaires !

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Ces chiffres sont imprimés sur le papier et sous la gomme. Aucune contrainte donc, mais décoller le timbre de son fragment à l’aide de l’eau provoque parfois une forte atténuation du numéro.

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Les chiffres, contrairement au Tête d’Hermes, ne reprennent aucunement la valeur faciale du timbre. Ils sont répartis entre 5 et 100, en multiple de 5 selon les informations du catalogue Karamitsos.

Pourtant j’ai constaté que le « 10 drachmes » porte le numéro 20, le « 25 » porte le numéro 60, le « 30 » porte le 90, le « 60 » porte le numéro 85. Ce même catalogue considère qu’il n’est pas possible de conserver ce numéro sur un exemplaire oblitéré après lavage… tous mes exemplaires sont pourtant des oblitérés « lavés ».

En fait il semblerait que ces numéros soient apposés par erreur et que certaines séries d’impressions portent une correction au dos, exemplaire beaucoup plus rare que je n’ai pour le moment pas trouvé.

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Enfin pour être complet : seuls les exemplaires issus de rouleaux (donc 2 bords dentelés) portent ces chiffres.