Spyridon Louis. Ce nom a fait vibrer les premiers Jeux Olympiques modernes le 10 Novembre 1896. Il s’agit du vainqueur de l’épreuve du marathon, épreuve qui c’est tenu entre les villes de Marathon et d’Athènes sur le parcours antique.
L’histoire est des plus belle, comme souvent nous en offre les JO, Spyridon Louis n’était qu’un porteur d’eau en Grèce. L’eau n’était pas courante jusqu’aux habitations, des gens transportant à dos d’ânes, pour les plus fortuné et à dos d’hommes pour les autres, de l’eau depuis les fontaines ou les sources jusqu’aux maisons, échangeant le précieux liquide contre de la monnaie.
Son entré dans le stade olympique fut mémorable au point que, porté par la clameur de la foule, les Princes du royaume (les futurs Constantin I et Georges II) enjambèrent la balustrade de la tribune pour courir au coté du vainqueur sur les derniers mètres.
A l’époque pas de médaille, mais une coupe que l’on voit représenté sur la pièce de 2€ commémorative produite en 2015.
La production philatélique internationale ne s’intéresse pas à ce personnage. La seule trace que j’ai trouvé provient d’une flamme sur oblitération mécanique d’un courrier du groupe de philatéliste olympique IMOS en 1996, célébrant les 100 ans depuis la première olympiade moderne.
Modification 27 Mai 2018 : Un membre de mon association a découvert, après la publication de l’article, un timbre de la République Centrafricaine ayant pour thème le Marathon de 1896 et représentant à droite notre personnage. Le prénom Louis a été maladroitement traduit puisqu’il est indiqué « LOUYS », l’orthographe grecque étant « ΛΟΥΗΣ ». De plus, il s’agit d’un thème très atypique puisque ce timbre est destiné à la Poste Aérienne comme mentionné à gauche du timbre. Il est oblitéré du 10/12/1973.
Philatélie Hellénique 