Aucune production de la Grosses Têtes d’Hermes n’a été perforé. Il fallait couper au ciseau, ou au couteau, les timbres pour les séparer les uns des autres. Cependant il est possible d’en croiser, très rarement. L’idéal est de le trouver sur lettre car il est beaucoup plus dur de réaliser un faux de qualité sous cette condition. Un bon indice peut aussi provenir de l’oblitération car les philatélistes qui nous ont précédés ont recensé précisément cette opération non officielle.
Ainsi, les critères de valeur faciale et de date d’impression ne constituent pas un élément discriminatoire. Par contre la perforation n’est pas d’un diamètre standard, elle sera de 6 pour des timbres utilisés à Céphalonie. Elle sera de 9 dans la province d’Acarnanie et de 11,5 à Athènes.
Corfou utilisa quelques timbres séparés à la roulette tandis que les villes d’Amphissa, Constantinople et Patras ont utilisé des perforés à l’aiguille (surement à l’aide d’une machine à coudre). La perforation officielle des timbres débutera avec la première émission de la Petites Tête d’Hermes entre 1886 et 1888, bien que celle-ci ne concerne pas la totalité des planches.
Perforation 6 |
Céphalonie |
Perforation 9 |
Acarnanie |
Perforation 11 1/2 |
Athènes |
Roulette |
Corfou |
Perforation aiguille |
Constantinople, Patras, Amphissa |
Ci-dessous un essai de perforation roulette à Corfou, la photo correspond au lot 167 de l’enchère 614 A.Karamitsos du 2 Juin 2018.
