Aujourd’hui je vous propose la traduction d’un article publié sur le forum philatélique Grec (https://philotelists.forumgreek.com/) avec l’aimable accord de son auteur qui ne souhaite pas être nommément crédité.
La première série de timbres dédiés aux Iles Ioniennes est émise en 1859. Il s’agit d’une série très intéressante puisque les îles Ioniennes appartenaient alors aux Britanniques, ce qui explique la présence de la reine Victoria sur les timbres.
Bien que ces iles n’aient pas encore rejoint la Grèce, ces timbres portent l’inscription « ΙΟΝΙΚΟΝ ΚΡΑΤΟΣ« ce qui en fait les premiers timbres à caractère grecs de l’histoire. Trois valeurs de ces timbres gravés ont été produites par English Perkins, Bacon & Co sans aucune valeur faciale, mais avec un filigrane pour deux des trois valeurs (« 2 » pour le bleu et « 1 » pour le carmin). L’orange valait 1/2 penny, le bleu 1 penny et le carmin 2 pennies.
Après l’union des îles Ioniennes avec la Grèce en 1864, leur circulation a cessé et la correspondance postale a continué à utiliser les Grosses Têtes d’Hermès (dont l’émission débuta en Grèce le 1er octobre 1861). Les marges étaient petites et pas toujours uniformes (comme illustré dans le bloc ci-dessous), ce qui donne de nombreux timbres ayant des marges petites ou touchantes (Ndlr : entre chaque cliché du timbre).
Les oblitérations :
Pour la plupart, les timbres de l’État ionien qui ont été émis pendant les cinq années de leurs existences (1859-1864) n’ont pas été annulés par un cachet de la poste mais, ont été généralement annulés à la main (avec un « X » ou de simples lignes écrites).
Ndlr : exemple ci-dessous d’une annulation à la plume fourni en complément par un autre membre du forum.
Cependant, des cachets postaux réguliers (Ndlr : comprendre cachets réglementaires) existaient également, indiquant la date et la ville, comme le montre le fragment ci-dessous.
Certaines des oblitérations les plus connues sont oblongues (ndlr : décrit une forme presque ovale), circulaires, à double cercle et FRANCA oblongue. Celles-ci sont relativement rares et présentent donc un plus grand intérêt pour les collectionneurs.
Plusieurs fois, les timbres ioniens se trouvent également annulés avec un cachet de la poste bleu, qui n’est cependant pas daté, le timbre est ainsi considéré comme annulé sur commande (ndlr : CTO, cancel to order) et de valeur nettement inférieure.
Les faux :
Bien que leur valeur ne soit pas particulièrement élevée, il existe plusieurs timbres contrefaits produits au fil du temps. Les copies annulées présentent un intérêt particulier, car leur valeur est plusieurs fois supérieure à celles des neuf, en raison du nombre limité d’envois postaux.
Les faux timbres ioniens, avec un peu d’attention, sont facilement identifiables. Leur principale caractéristique d’identification est toujours la mauvaise qualité d’impression des points constituants l’ombre du visage, ainsi que leur manque de plénitude d’impression au niveau du cou.
Même avec les contrefaçons les plus « dangereuses » (telles que celles énumérées ci-dessous), la différence est évidente.
Le faux représenté ci-dessous a une autre caractéristique de reconnaissance : l’inscription « ΙΟΝΙΚΟΝ ΚΡΑΤΟΣ » a des lignes continues reliant les lettres dans leur partie supérieure et inférieure.
Il existe de nombreux autres points d’identification répertoriés dans le livre de Vlastos (Comparaisons des timbres postaux helléniques 1861-1923) et celui de Feenstra (Étude sur les faux), mais la méthode des points s’est avérée indubitable pour moi.
Identifier des cachets postaux contrefaits est relativement facile (pour la plupart), à la fois parce que nous en avons déjà montré certains authentiques (Ndlr : sur le forum, dans les articles publiés dans les revues, dans les catalogues, etc.) et parce que les contrefaçons sont généralement en pointillés et / ou comprennent des points et des lignes, plutôt que d’être circulaires ou allongées.
Dans une vente aux enchères récente, une lettre est apparue avec un faux cachet de la poste «Payé à Corfou», pour lequel il n’y a aucune référence antérieure. Il est illustré ci-dessus, avec le cachet d’origine pour comparaison.
Texte original :
The first series of stamps of the Ionian State released in 1859
This is a very interesting series since the Ionian Islands were then British-owned, which explains Queen Victoria’s presence on the stamps. Even though they had not yet joined Greece, their inscription is « ΙΟΝΙΚΟΝ ΚΡΑΤΟΣ », making them the first stamps with Greek characters in history. Three values of these engraved stamps were produced by English Perkins, Bacon & Co with no value printed on them, but with a watermark in two of the three (« 2 » for blue and « 1 » for carmine). The orange was worth 1/2 penny, the blue 1 penny and the lake (carmine) 2 pennies. After the union of the Ionian Islands with Greece in 1864, their circulation ceased, and postal correspondence continued using the large Hermes Heads of Greece. The margins were small and not always uniform (as shown in the block below), resulting in many stamps having small or touching margins.
Cancelations
For the most part, the stamps of the Ionian state that were issued during the five years (1859-1864) of its existence were not canceled by a postmark but were usually hand-canceled (with an « X » or simple written lines). However, regular postmarks also existed, showing the date and city, as shown in the fragment below. Some of the most well-known are oblong, circular, a double-circled one, and the oblong FRANCA. These are relatively rarer and thus of greater collector interest.
Many times, Ionian stamps are also be found canceled with a blue circular postmark, which however is not dated; the stamp is thus considered canceled to-order and of significantly lower value.Forgeries
Although their value is not particularly great as unused/mint, there are several counterfeit stamps produced over time. Canceled copies are of particular interest, as their value is multiple times more than the unused/mint ones, due to the few postal-mailed items.
The fake Ionian stamps, with a bit of attention, can easily be identified. Their main identification characteristic is always the poor printing and visual quality of the printed dots of the face, as well as their (lack of) fullness of printing at the neck. Even with the most « dangerous » counterfeits (such as those listed below) the difference is obvious – the one depicted below has another recognition feature, that the inscription “ΙΟΝΙΚΟΝ ΚΡΑΤΟΣ” has continuous lines joining the letters at their upper and lower parts.
There are many other points of identification that are listed in both Vlastos’ book (Comparisons of Hellenic Postal Stamps 1861-1923) and Feenstra’s one (Study on Forgeries) but the dot method has proven unmistakable for me.
Identifying (most) counterfeit postmarks is relatively easy, both because we showed some of the genuine ones already, and because the counterfeits are usually dotted and/or include dots and lines, rather than being circular or elongated.
In a recent auction, a cover appeared with a fake « Paid at Corfu » postmark, for which there is no previous reference. It is shown below, together with the original postmark for comparison.
Source : https://philotelists.forumgreek.com/
pour la petite histoire, ces iles ainsi que deux possession sur le continent appartenaient à Venise.
Elles sont devenues françaises puis passé à l’angleterre. Les possessions sur terre l’une a été prise par le sultan de ionanina et l’autre a été abandonné par les anglais aux ottomans provquant l’exode complet de la population dans les îles ionnienes
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