Le 13 décembre 1991, si le journal sportif L’Equipe titre sur la fin de carrière d’Eric Cantona, c’est bien la flamme Olympique qui retient notre attention. A Olympie la flamme est confiée à la France pour l’amener jusqu’à Albertville pour les Jeux Olympiques d’hiver 1992. Nous commencerons donc avec un produit philatélique :

La présente s’orne d’un timbre dédié à l’épreuve de patinage de vitesse (Hellas #1893). Il ne s’agit pas d’un premier jour, le timbre entre en circulation le 9 décembre 1991. La série est imprimée au total à 1,6 million d’exemplaires qui seront noyés dans les 11 millions de timbres consacrés à la CEE émie, étonnamment, le même jour.

Hellas #1893 #1894 – 1991

Le 13 décembre 1991, la flamme a été allumée solennellement à Olympie, selon les rites traditionnels. Le 14 décembre, la flamme fut remise officiellement par le président du COH (Comité olympique hellénique) aux présidents du COJO. Jean-Claude Killy porta la lampe de mineur qui gardait la flamme à bord du Concorde pour son voyage vers la France. Dès le 15 décembre, le parcours de 57 jours à travers la France commençait à l’aide de 5500 relayeurs âgés de 15 et 20 ans pour se terminer le 8 février 1992 à la cérémonie d’ouverture.

Rapport Officiel des XVIèmes Jeux Olympiques d’hiver d’Albertville et de la Savoie, pages 434, 435

Le lendemain, la flamme arrive à Athènes où elle embarque à bord du Concorde d’Air France immatriculé FBVFA. C’est l’occasion pour la flamme olympique d’établir un record de vitesse : c’est la première fois qu’elle passe le mur du son et volera à 2200 km/h !

Ce produit philatélique (car je ne vois pas comment l’appelé autrement), nous propose un timbre Grec des Jeux Méditerranées émit le 25 Juin 1991 (avec une oblitération aérienne)… ce qui est inattendu. Pourquoi pas le second timbre du set ? Il est accompagné d’un timbre français « parcours de la flamme olympique ».

A titre complémentaire, une autre enveloppe est produite pour le vol allé avec quelques ajustements sur la légende sous la photo et un timbre français des JO d’Albertville. Au revers un timbre Grec, qui n’a pas de raison d’être autre que la beauté du geste. Cette enveloppe est garnie d’un certificat de vol.